Difficile de l’évaluer tant il y a de paramètres en jeu. Une étude de l’ADEME montre néanmoins qu’on peut le limiter en jouant sur le suremballage, la distance de transport des colis, la charge des véhicules de livraison et le mode de déplacement des clients.
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1 MILLIARD DE COLIS/AN : c’est le volume d’activité estimé en France en 2021 → 1 million de teqCO2/an environ
14 % du commerce de détail : est réalisé en ligne. Cette part s’élève même à 21 % pour l’habillement
DES IMPACTS DIFFICILES À ÉVALUER
Tant pour la vente en magasin… :
- 1.6 kg éq.CO2 : pour l’achat d’une paire de chaussures par un client qui aurait parcouru spécialement 10 km en voiture pour venir se la procurer
- <0.2 kg éq.CO2 : s’il se déplace en vélo
… que pour le commerce en ligne :
- 1 kg éq.CO2 : pour la commande d’une paire de chaussures sur Internet, livrée à domicile après avoir parcouru 800 km en avion
- <0.2 kg éq.CO2 : si cette paire est livrée dans un point de retrait, sans avoir nécessité de transport en avion et sans suremballage, et que le client vient la chercher à vélo
> Note : à cette empreinte logistique, il faut ajouter celle de la fabrication des chaussures (13,4 kg éq.CO2 en moyenne pour un modèle en cuir).
1/3 des retraits de colis : seraient réalisés en voiture, dans le cadre d’un trajet spécifique.
50% de vide en moyenne dans les colis : Un meilleur ajustement du contenant et du contenu permettrait de diminuer la quantité d’emballage produite, mais aussi le volume des colis, donc le nombre de colis transportables dans un même véhicule et le nombre de trajets.
ÉVALUER L’IMPACT D’UN COLIS :
L’ADEME a développé un outil de simulation et d’évaluation, baptisé ECEL (pour « Empreinte du commerce en ligne »), qui permet aux entreprises de modéliser l’impact environnemental de n’importe quel scénario de commande et de livraison, en paramétrant chaque étape (emballage, mode de transport du colis…). Disponible sous format tableur, il peut être communiqué sur demande auprès de marc.cottignies@ademe.fr.